Walls and Bridges
Unrest
945 Madison Avenue (at 75th Street)
NY 10021
Discussion / Performance / Projection. Co-présenté par le Whitney Museum
Le Whitney Museum et la Villa Gillet donnent carte blanche au cinéaste Philippe Grandrieux. Explorant le thème de l'anxiété, Philippe Grandrieux présentera les deux premiers volets de sa trilogie en cours Unrest: le film White Epilespy et la performance Meurtrière (en première mondiale). Philippe Grandrieux discutera également de l'ensemble de son travail avec une philosophe américaine : Avital Ronell.
Entrée libre, donation possible. Pour plus d'informations: www.whitney.org/Events/Unrest
16:00 - 20:00 Meurtrière
Performance par: Philippe Grandrieux (Réalisateur / FR)
Avec: Hélène Rocheteau (Performer / FR), Emilia Giudicelli (Performer/ FR), Vilma Pitrinaite (Performer / LH), Francesca Ziviani (Performer / IT)
Produit par: Annick Lemonnier pour EPILEPTIC
Avec le soutien de: le Phare, CCN du Havre, Haute Normandie / 2013
L’objet de Meurtrière c’est "La Chose".
La Chose est insensée, folle, intenable, hystérique, grotesque, phobique, dangereuse, brutale, dévorante, sauvage, sexuelle, imprévisible, sidérante, frénétique, atroce, inquiète, effrayante, extatique, désirable, vulgaire, perverse, embarrassante, impudique, nerveuse, obscène, sacrée, furieuse. La Chose est sans intention.
Cette performance aura lieu de 16h à 20h et sera expérimentée par un nombre limité de personnes à la fois.
18:15-19:15 White Epilepsy
Un film de: Philippe Grandrieux (Réalisateur / FR)
Avec: Hélène Rocheteau (Performer / FR), Jean-Nicolas Dafflon (Performer / SZ), Anja Röttgerkamp (Performer / GE) Dominique Dupuy (Performer / FR)
Produit par Annick Lemonnier pour EPILEPTIC / 2012
Avec le soutien de : Le Centre National des Arts Plastiques (Image/Mouvement), Le Ministère de la Culture et de la Communication, Le Centre National de la Cinématographie, La Région Languedoc-Roussillon
Les figures qui hantent le film ont une réalité étrange, envahissante. Elles sont soumises à des forces souterraines qui les relient entre elles. Leurs actes répondent à une injonction que nous ne pouvons pas comprendre, à laquelle nous n’avons pas accès, mais dont nous pressentons l’impérieuse souveraineté. Une humanité ancienne, archaïque, répète au cœur de la forêt les scènes défaites d’une cérémonie. C’est un rêve ou un cauchemar. Le récit est tissé par la peur, la sexualité et notre animalité qui sourd à fleur de peau. Le film se construit par un agencement d’intensités affectives par lequel se développe la narration, un agencement d’intensités nerveuses. Cette narration particulière conduit celui qui regarde le film à éprouver le monde de White Epilepsy depuis ses expériences intimes de la peur et du désir, depuis l’entrelacement affectif qui est le sien.
19:00-20:30 Discussion
Philippe Grandrieux sera interrogé par Avital Ronell