Montalbetti - VILLA-GILLET // LA VILLA TOUTE L'ANNÉE //

La villa toute l'année

La Villa Gillet est un centre international pluridisciplinaire qui donne la parole aux écrivains, aux penseurs, aux artistes et au public.

La Villa Gillet s’intéresse à toutes les formes de culture contemporaine : littérature, sciences humaines, politiques et sociales, philosophie, arts visuels, arts du spectacle... Elle établit des ponts entre ces différents domaines.

Elle propose une approche vivante des savoirs à travers des rencontres publiques qu’elle organise toute l’année, mais également à l’occasion de ses festivals dont les Assises Internationales du Roman 

Elle est par ailleurs à l’initiative, avec la Fondation Genshagen, d’un prix de littérature franco-allemand : le prix Franz Hessel.

 

Christine Montalbetti

©David Ignaszewski / Koboy

ÉCRIVAIN
FINALISTE DU PRIX FRANZ HESSEL 2013

France

Christine Montalbetti est née au Havre en 1965 et vit à Paris. Maître de conférence en littérature française à Paris 8 Vincennes - Saint-Denis, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages (romans, nouvelles, essais) et écrit aussi pour le théâtre. On lui doit notamment Le Cas Jekyll, qui fut créé à Amiens au printemps 2009 et repris ensuite au Théâtre National de Chaillot, dans une mise en scène de Denis Podalydès. Elle vient de publier Love Hotel (P.O.L, 2013).

 

EN SAVOIR PLUS SUR SON ROMAN...

Love Hotel (P.O.L, 2013)

Dans la chambre sans fenêtres du Love Hotel, un occidental venu à Kyoto pour écrire un roman, et Natsumi, une Japonaise mariée, font l’amour.
Entre leurs gestes, dans la pièce aveugle, s’engouffre la mémoire de contes du Japon.
L’humour se mêle à la terreur vague que laissent planer les contes, au sentiment tragique de la catastrophe. Car, on apprend à la dernière phrase que le roman se passe l’après-midi du 11 mars 2011, jour du terrible séisme qui fut suivi d’une vague haute de 10 mètres qui a ravagé la région de Sendai, et dont le narrateur, quand son récit se termine, est sur le point de découvrir les images que nous connaissons tous.
Tout le roman peut se relire alors comme l’histoire trouble d’un pressentiment.

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Christine Montalbetti était au Japon au moment du séisme de 2011 et de Fukushima. Elle ne raconte pas la catastrophe. Elle en dit l’imminence, qui s’infiltre partout, fait trembler les sentiments, les phrases, dont la souplesse providentielle, comme les immeubles de Tokyo, permet d’absorber les moindres chocs, tant qu’ils ne sont pas trop forts. "Vous souvenez-vous de cette gravure d’Hokusai montrant un esquif savamment peint qui semble ignorer encore la gigantesque vague qui va l’emporter, ce magnifique contraste entre la délicatesse de la miniature et la démesure de la catastrophe ? Dans sa fable, Christine Montalbetti réussit ce même genre de trait."

                                                   Denis Podalydès, Le Monde des Livres

 

"Chritine Montalbetti ravive les plaies du 11 mars 2011 au Japon dans un roman hypnotique, à la croisée de la fiction érotique kitsch et du livre de fantômes."
                                                             Emily Barnett, Les Inrockuptibles