Petit questionn'AIR de Filippo D'Angelo
Que sont devenus vos rêves d'enfant?
Après m’avoir quitté, ils ont dû s’envoler vers des enfants plus prometteurs.
Quelle est votre plus grande addiction?
L’addiction elle-même, peu importe l’objet, ou la substance.
Quel est votre juron, gros mot ou blasphème favori?
En italien, ma langue maternelle, le choix est incroyablement généreux. Peut-être Puttana Madonna.
Quel est le mot que vous détestez le plus et pourquoi?
Sociétal, parce qu’il ne sert qu’un seul substantif : problème.
Si vous étiez une figure de style, que seriez-vous?
Une anacoluthe.
Quelle facette de votre personnalité gardez-vous secrète au premier abord et pourquoi?
L’orgueil, sûrement par orgueil.
Quelle serait votre plus belle rencontre littéraire (livre, auteur, lecteur, etc.)?
Partir en croisière avec Maupassant et quelques-unes de ses copines, au bord de son bateau, le Bel-Ami, et relire ensemble, à haute voix, L’Éducation sentimentale.
Quel serait votre plaisir de lecture coupable?
La lecture de la correspondance intime des écrivains que j’admire.
Quel est l'écrivain que vous ne lirez jamais?
Aucun. Mais il y en a un certain nombre que je voudrais n’avoir jamais lus…
Quel est le son, le bruit que vous aimez le plus?
Le frémissement du café qui sort de la moka, le clapotis du vin qui coule dans un verre, le pétillement des eaux gazeuses à l’ouverture ; bref : le chant du génie qui s’échappe de la bouteille.
Quel qualificatif décrirait votre bibliothèque personnelle?
Bordélique.
Rédigez votre épitaphe idéale.
Il aima par-dessus tout les mots.
