Petit questionn'AIR d'Adelle Waldman - VILLA-GILLET // AIR // LES ASSISES INTERNATIONALES DU ROMAN 2012

Un festival pour tous les lecteurs !



Petit questionn'AIR d'Adelle Waldman

Que sont devenus vos rêves d'enfant ?

Ils ont évolué. Quand j’avais six ans, je voulais être pompier. Un peu plus tard, je voulais avoir une fille que j’aurais appelée « Pomme ». Maintenant je ne souhaite plus aucune de ces choses.

 

Quelle est votre plus grande addiction ?

L’alcool, définitivement. C’est bien plus difficile à gérer pour moi que les cigarettes, que j’adorais mais que j’ai fini par abandonner. Maintenant je ne fume que rarement, et j’apprécie cela bien plus que lorsque je fumais un demi-paquet par jour. Mais j’adore boire, du vin surtout, mais aussi du whisky, du martini. La plupart du temps ça va, mais parfois je bois trop, surtout lorsque je me retrouve avec des personnes avec qui je m’amuse en buvant ou à des soirées dans lesquelles je peux être anxieuse ou légèrement ennuyée voire les deux. Et avec l’âge, même deux verres de vin me font encore de l’effet le jour suivant.

 

Quel est votre juron, gros mot ou blasphème favori ?

Fuck

 

Quel est le mot que vous détestez le plus et pourquoi ?

Transpirer. Je pense que les gens devraient dire « suer ». Je déteste ces tentatives de chercher des euphémismes fantaisistes, comme lorsque des personnes font référence à leur « foyer » dans des contextes où ils devraient bien plus parler de « maison ». C’est prétentieux, et dans le cas de « transpirer », c’est encore plus grossier que le mot qu’il vise à éviter.



Si vous étiez une figure de style, que seriez-vous ?


Une comparaison héroï-comique.



Quelle facette de votre personnalité gardez-vous secrète au premier abord et pourquoi ?

Je ne cache pas grand chose, mais je devrais le faire plus souvent. Je regrette souvent d’être trop candide, plus sincère qu’il ne faudrait. Après je me sens mise à nu et regrette de n’avoir su me présenter sous un jour certes véridique mais plus raffiné plutôt que d’essayer de faire part de l’exacte vérité – jusqu’aux petites nuances embarrassantes - à chaque nouvelle personne que je rencontre.



Quelle serait votre plus belle rencontre littéraire (livre, auteur, lecteur, etc.) ?

J’aimerais pouvoir assister à un débat entre Jane Austen et Phillip Roth sur le romantisme.



Quel serait votre plaisir de lecture coupable ?

Lorsque je cours, j’écoute des romans à suspense en livres audio.



Quel est l'écrivain que vous ne lirez jamais ?

Je ne suis pas sûre de pouvoir affirmer avec certitude qu’il y a une personne que je ne lirai jamais. Je change souvent d’avis.



Quel est le son, le bruit que vous aimez le plus ?

Le silence une fois que les enfants qui vivent à l’étage au-dessus de chez moi sont partis dormir ou ont quitté leur appartement pour l’école ou une partie de jeux.



Quel qualificatif décrirait votre bibliothèque personnelle ?

Alphabétique.



Rédigez votre épitaphe idéale.

J’aimerais être incinérée, donc je ne pense pas avoir d’épitaphe. Sinon, elle serait simple, du style « Fille bien-aimée, sœur, épouse (et mère de mes enfants si je venais à en avoir). » Je ne suis pas sûre que mon épitaphe soit l’occasion pour moi de faire preuve de fantaisie ou de créativité.

 

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