Petit questionn'AIR de Jorge Volpi - VILLA-GILLET // AIR // LES ASSISES INTERNATIONALES DU ROMAN 2012

Diversity of voices, diversity of languages : one week of events and readings in Lyon and in the Rhône-Alpes region.



Petit questionn'AIR de Jorge Volpi

Que sont devenus vos rêves d'enfant ?

Des romans. Enfant, je rêvais de devenir scientifique, peintre, cinéaste, et surtout, chef d’orchestre. J’ai rêvé d’avoir de nombreuses vies. Ces rêves ou ces frustrations sont devenus les livres de fiction (que j’ai écrit), et m’ont permis de devenir toutes ces choses et plus encore.

Quelle est votre plus grande addiction ?

La musique et les voyages,  qui pourraient se résumer à une seule et même chose: deux manières d’éviter la réalité quotidienne, pour entrer dans d’autres mondes. Comme la littérature.


Quel est votre juron, gros mot ou blasphème favori ?

En tant que Mexicain, deux expressions typiques/bien de chez nous. La seconde est particulièrement affectionnée par Octavio Paz : “carajo” et “chinga” (littéralement : “merde”)


Si vous étiez une figure de style, que seriez-vous?

Je serais un oxymore : l’union des contraires m’a toujours fasciné.


Quelle facette de votre personnalité gardez-vous secrète au premier abord et pourquoi ?

L’humour. J’ai tendance à être timide, surtout lors de la première rencontre. Mais une fois que je connais quelqu’un, je n’aime rien autant que de me moquer (affectueusement ou non) de celui-ci.


Quelle serait votre plus belle rencontre littéraire (livre, auteur, lecteur, etc.) ?

Dans une vie imaginaire, passer un après-midi à bavarder avec Thomas Mann et Léon Tolstoï. Dans la vie réelle, ce fûrent mes nombreuses rencontres avec Carlos Fuentes et Roberto Bolaño.


Quel serait votre plaisir de lecture coupable ?

Les histoires de vampires.

Quel est l'écrivain que vous ne lirez jamais ?

Avec autant de livres dans le monde, et si peu de temps, il y a des millions d’écrivains que je ne lirai jamais. Aucun romans d’amour en particulier.

Quel est le son, le bruit que vous aimez le plus ?

Le son des grillons au crépuscule. Et, bien sûr, la musique. Les madrigaux de Monteverdi, à choisir.

Quel qualificatif décrirait votre bibliothèque personnelle ?

“Chaotique”. Les livres sont empilés les uns sur les autres, je ne trouve jamais le livre que je cherche. Pourtant je ne trouve toujours pas le temps pour la ranger. Au moins, mes disques, une collection précieuse, sont rangés dans l’ordre alphabétique absolu.


Rédigez votre épitaphe idéale.

“Il a essayé d’être heureux”.

 

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